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Cette édition présente les œuvres de Henri Roorda (1870-1925) :
- La Notion du Parfait dans l’Enseignement
- Les Effets de l’Éducation moderne
- Le pédagogue n’aime pas les enfants
- À prendre ou à laisser
- Le roseau pensotant
- On ne badine pas avec l’Infini (chroniques)
- Le rire et les rieurs
- Mon suicide
Le Suisse Henri Roorda, pédagogue et mathématicien, pamphlétaire et humoriste, mais aussi chroniqueur de presse et philosophe enjoué à ses heures, commença à publier sous les auspices de l’anarchiste humanitaire Élisée Reclus.
Proche d’Alphonse Allais, il pratiqua avec bonheur et insolence le même humour pour fustiger son époque.
Ses écrits fantaisistes, colorés d’un irrésistible humour noir feront de lui un "pessimiste joyeux".
C’est en pédagogue libertaire qu’il publie Le pédagogue n’aime pas les enfants, pamphlet clairvoyant sur les limites du système éducatif autoritaire de son temps et du nôtre, car le discours d'Henri Roorda reste brûlant d'actualité. Pourfendeur de l’institution scolaire, il critique avec une ironie mordante l’école comme machine à inculquer la soumission aux élèves. Contre la prétention des pédagogues assis sur d’immuables pratiques, dans une vision d’une étonnante modernité opposant l’intelligence de l’enfant à la bêtise de l’écolier, Roorda pose des jalons d’une école idéale qui offrirait à l’enfant d’améliorer ses aptitudes propres, où l’enseignant moins pressé de communiquer sa propre science, s’adapterait aux rythmes de l’élève. Une école qui poserait l’activité d’abord, la formule après.
Dans À prendre ou à laisser, c’est un ROORDA cynique qui prend le contrepied de la morale petite-bourgeoise et dissèque ses gestes les plus anodins. Jouant de petits récits faussement naïfs, où l’absurde rivalise avec le politiquement incorrect, il se rit du monde politico-social et économique dans lequel il vit.
Témoin épouvanté de la Grande Guerre, il veut remettre de l’humanité dans l’homme et c’est d’une actualité folle. Ne manquez pas la lecture de la chronique "La détente cordiale", vous comprendrez !
La philosophie de Roorda, désabusée et lucide, respire l’humour, l’intelligence et l’observation exacerbée de l’humain dans On ne badine pas avec l’infini.
Ce recueil de nouvelles, désopilantes ou mélancoliques, burlesques ou graves, sont de vraies perles de poésie ou d’absurde à déguster comme autant de pilules de bonne humeur (à consommer sans limitation et vivement conseillées aux esprits chagrins).
Le Roseau Pensotant fait encore la part belle à la dérision sarcastique pour peindre avec une drolatique désillusion ce monde qui change trop vite, le bourrage de crâne inutile des écoliers et les "joies" du progrès. Ce roseau pensotant, c’est l’homme du XXe S., atteint de fainéantise et de faiblesse de raisonnement depuis que la technologie a gommé ses difficultés de survie.
Déprimé, endetté, désabusé, lassé de sa "sereine solitude", Henri Roorda met fin à ses jours le 7 novembre 1925.
Avant de se tirer une balle en plein cœur, il rédige le magnifique Mon suicide, testament à ses proches. Le pessimiste joyeux exprime sa désespérance face à la pesanteur de la vie sociale – argent, hypocrisie – et avoue sa fatigue de vivre. Sous l'amertume perce pourtant un grand amour de la vie, plein de vitalité et d'ivresse. À celui qui "n'a aucun goût pour les travaux forcés", il reste une seule échappée : s'en aller.
Ces textes empreints d’une philosophie simple (mais pas si facile à appliquer) sont des petits morceaux de sagesse de l’homme moderne pris dans un monde qui justifie toutes les guerres, toutes les violences... Des morceaux amers enrobés de douceur poétique qui nous laissent inspirés et songeurs.
Une invitation à penser notre petite vie et la terrible condition humaine... avec un grand sourire aux lèvres.
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